Les actions menées le sont en partenariat avec les organisations locales des adultes, parents professionnels, élus, qui en font la demande. Cette demande -et elle seule- est à la source de nos actions. Il n’y a pas de catalogue pré-établi, pas de « kit »
Comment monter une action en partenariat avec « Réseaux Ados » ?
La demande initiale
Elle est formulée par un responsable d’association, un élu, un chef d’Etablissement scolaire… Elle est adressée soit lors d’un contact direct avec l’un des intervenants de notre Association « Ré A Gir », soit par téléphone, soit par e-mail, soit par le formulaire de contact depuis notre site internet.
Exemples
- Comment organiser une action visant à aider des parents qui ont du mal à dire « non » à leur adolescent qui exige toujours plus ?
- Comment aider les professionnels du collège local à comprendre les démotivations des élèves et à y répondre au mieux ?
L’évaluation et le travail préparatoire
Un des intervenants fait préciser le besoin, approfondit avec le (ou les) demandeur(s) les données du contexte local. Au besoin, des rencontres préparatoires sont organisées. Exemple : à partir de la demande « Faire une action de prévention des addictions », il faut préciser quels jeunes on vise : collégiens ? lycéens ? , à quelles « addictions » pense-t-on ?: des dépendances aux écrans ? aux réseaux sociaux ? à certaines substances ? lesquelles (alcool, tabac, substances illicites…) ? Notre souci est de ne jamais mener d’actions éducatives auprès des jeunes à la place de ce qui devrait être fait en première intention par les adultes proches : parents, éducateurs. Si on intervient en passant par-dessus ces adultes, on disqualifie les éducateurs naturels et on donne le sentiment aux adolescents que, sur ces sujets, ils n’ont aucune ressource locale et que seul un « expert » peut parler avec eux.
Rien de plus contre-productif. On proposera donc en première intention une sensibilisation des adultes concernés (parents ou enseignants par exemple) sur ces sujets afin qu’ils disposent d’éléments pour échanger utilement aves les adolescents qui leur sont proches. Ainsi s’ébauche par exemple le projet d’une soirée débats pour parents avec l’intervention d’un spécialiste ou d’une mini formation pour des professionnels. La perspective d’actions sous forme de groupes de discussion pour des adolescents qui resteraient demandeurs de rencontre avec un spécialiste après des échanges avec leurs interlocuteurs habituels reste une perspective possible de deuxième temps.
La formulation d’un projet
On peut alors prévoir la forme : conférence-débats, étude de situations (en groupe restreint de participants), groupe de parole, sessions de formation…, la date, les horaires. Le lieu est en principe retenu par les demandeurs, au plus près des habitudes du public visé. Les annonces peuvent alors être diffusées auprès des publics concernés.
Financement
Toutes les interventions ont un coût : nos intervenants spécialisés sont dédommagés par l’Association ainsi que les personnes qui effectuent tous les travaux préparatoires. Il y a aussi à prendre en compte tous les frais de gestion de l’Association. Le coût d’une heure de prestation (travaux d’évaluation, de rencontres préparatoires, d’intervention proprement dite) s’élève à 175 €. C’est à ce prix qu’il sera facturé par « Ré A Gir ». Les déplacements éventuels des spécialistes sont à financer en sus. Si l’action entre dans un cadre subventionné, les coûts seront réduits au moins de moitié, le principe du cofinancement restant la règle.
C’est le cas actuellement de toutes les actions visant à faciliter la coéducation entre équipes éducatives des établissements scolaires et les parents des élèves : elles bénéficient d’une subvention de la CAF au titre du REAAP, comme d’une façon générale toutes les actions collectives de soutien à la parentalité. Un devis préalable ou une convention pourront être signés. La facture sera adressée aux demandeurs à l’issue de l’action. Aucune participation financière ne sera demandée aux organisations familiales et aux professionnels concernés par le thème « enfant et ado ayant perdu un parent ».